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En quoi consiste un capteur solaire thermique ?

Un capteur solaire transforme l'énergie solaire en chaleur. L'énergie solaire est absorbée et transformée en chaleur afin de chauffer des bâtiments et de l'eau. L'eau qui traverse ou longe le capteur absorbe la chaleur et la conduit vers un réservoir. La surface supérieure d'un capteur solaire est constituée d'un panneau de recouvrement translucide garant d'une transmission de lumière maximale. La chaleur solaire est emmagasinée par l'absorbeur, qui est une plaque plane de cuivre sous la surface inférieure de laquelle se trouvent des tuyaux de cuivre au travers desquels de l'eau circule  très lentement. L'absorbeur est isolé et terminé par un recouvrement noir pour garantir une transmission maximale de chaleur.

Certains capteurs sont construits de façon hermétique. On évite ainsi l'intrusion de particules de poussière ou d'humidité dans l'espace intermédiaire.

Le capteur solaire emmagasine une quantité maximale de chaleur solaire qui est ensuite transportée vers le boiler solaire.

Lorsque la lumière solaire atteint l'absorbeur, l'eau circulant dans celui-ci peut être chauffée de façon considérable. Même sous nos latitudes, on peut atteindre des températures de 90°C.

Même par temps couvert la lumière solaire est transformée dans le capteur solaire en chaleur, néanmoins avec un rendement inférieur. Par le circuit de canalisations, avec pompe de circulation, la chaleur solaire est transportée jusqu'au boiler solaire.

En été et par temps ensoleillé, la quantité d'eau chaude ainsi stockée est généralement suffisante pour couvrir les besoins quotidiens. En hiver un chauffage d'appoint s'avère souvent nécessaire. Beaucoup dépend de la conception du système, entre autres l'importance de la surface du capteur et de la cuve tampon.

Placement de capteurs solaires thermiques

La surface moyenne des capteurs est de 3 à 6 m² pour un ménage moyen. Pour chaque toit il existe un capteur approprié. Idéalement le placement se fait dans un angle de 20 à 60°. Il faut tenir compte des risques d'ombres sur les capteurs, par exemple suivant les saisons ou à cause d'une nouvelle construction.